L’UE prête à atteindre ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre

Google+ Pinterest LinkedIn Tumblr +

L’Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de 2020 en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cependant, l’Agence européenne pour l’Environnement (AEE) pointe six pays du doigt parmi les Etats membres de l’Union européenne. Parmi ces pays : la Belgique.

gaz-effet-de-serre-afp

Crédit : AFP

A découvrir également : Pourquoi aller au spa ?

Si l’Union européenne est en bonne voie pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et en matière d’énergies renouvelables, elle est à la peine sur le plan de l’efficacité énergétique. Pour rappel, dans l’optique de la lutte contre le réchauffement climatique, l’Union européenne s’est imposée de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20%, de passer à 20% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique et de réduire sa consommation énergétique de 20%.

Si l’Union européenne est en bonne posture pour atteindre ses objectifs en 2020 et que de bons progrès sont visibles (d’après un rapport de l’AEE), aucun Etat membre n’est encore prêt à atteindre les trois objectifs. Plus précisément, L’AEE explique que l’UE européenne en est à 18% de réduction de ses émissions de GES par rapport à 1990 et l’objectif de 20% devrait même être dépassé en 2020 !

A découvrir également : Comment apprendre l'arabe pour débutant ?

Les mauvais élèves

Malheureusement, tous les pays de l’Union européenne ne sont pas de bons élèves en la matière et six Etats membres sont pointés du doigt par l’AEE en matière de réduction de GES. L’Autriche, la Belgique, le Luxembourg, l’Espagne, la Finlande et l’Irlande doivent donc réagir puisque le rapport indique que ces pays doivent augmenter leurs efforts pour « élaborer, adopter et mettre en oeuvre des politiques de réduction des émissions ». On attend donc avec impatience que notre pays réagisse et propose des incitants plus importants pour les ménages qui souhaiteraient investir dans les panneaux photovoltaïques et autres systèmes de chauffage comme les pompes à chaleur, les chaudières « nouvelle génération » ou encore le solaire thermique et le boiler thermodynamique !

 

Les efforts de l’UE pour réduire les émissions de CO2

Les efforts de l’Union européenne pour réduire les émissions de CO2 sont nombreux et variés. L’une des mesures phares est la mise en place du système d’échange de quotas d’émission (SEQE) depuis 2005, qui vise à limiter les émissions dans certains secteurs industriels clés. Ce système permet aux entreprises de négocier entre elles des droits à polluer, incitant ainsi à une réduction progressive des émissions.

Parallèlement, l’UE encourage aussi le développement des énergies renouvelables afin de diminuer sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles. Des objectifs ambitieux ont été fixés par la directive sur les énergies renouvelables, avec notamment un taux minimum contraignant d’énergie produite à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

Les mesures prises pour soutenir la transition énergétique dans les pays membres

Dans le cadre de la transition énergétique, les pays membres de l’Union européenne ont adopté divers outils et politiques pour soutenir cette évolution majeure vers des sources d’énergie plus propres et durables. Parmi ces mesures, on retrouve notamment :

Les programmes de subventions : De nombreux pays ont mis en place des programmes de subventions destinés à encourager l’utilisation des énergies renouvelables par les particuliers, les entreprises et même les collectivités locales. Ces subventions peuvent prendre différentes formes telles que des aides financières directement allouées à l’installation d’équipements respectueux de l’environnement ou encore des tarifs préférentiels offerts aux producteurs d’énergie verte.

Les normes strictes : Dans le but de limiter les émissions polluantes, certains États membres ont imposé des réglementations strictes concernant la qualité du carburant utilisé dans les transports routiers ainsi que sur leurs critères techniques (norme Euro). Ils favorisent aussi la mise en œuvre progressive de technologies moins polluantes comme le véhicule électrique grâce à une infrastructure adaptée comprenant notamment un réseau dense de points de recharge.

Le développement des infrastructures : La transition énergétique nécessite aussi un investissement important dans le domaine des infrastructures liées aux nouvelles sources d’énergie renouvelable. Cela inclut notamment la mise en place d’un réseau intelligent capable d’intégrer efficacement ces nouvelles sources dans notre système énergétique global tout en assurant leur stabilité et leur fiabilité. Certains pays ont déjà lancé des projets ambitieux visant à développer davantage leur capacité solaire et éolienne, tout en modernisant leurs réseaux de distribution électrique.

La promotion de la recherche et du développement : Les pays membres encouragent aussi activement la recherche et le développement dans le domaine des énergies propres. Des partenariats public-privé sont mis en place pour soutenir l’innovation technologique visant à améliorer l’efficacité énergétique, la capture du CO2 ou encore le stockage d’énergie renouvelable. Ces investissements permettent non seulement d’accélérer la transition vers des sources d’énergie plus durables, mais aussi de stimuler l’économie locale en créant des emplois spécialisés dans ce secteur en pleine expansion.

Les mesures prises par les pays membres de l’Union européenne témoignent d’une volonté commune de contribuer efficacement à la réduction des gaz à effet de serre. Grâce à ces initiatives concertées et aux avancées technologiques continues, il est légitime d’affirmer que l’UE est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique.

Partager.