Quand l’employé se fait signifier son licenciement par son employeur, c’est toujours un moment douloureux. La sensation d’échec s’installe dans l’esprit de celui dont on veut se séparer. Ce premier sentiment passé, il convient de passer à l’action pour ne pas se laisser envahir par les émotions. Dans un premier temps, il vaut mieux ne pas se rendre seul à l’entretien prévu par la loi.
L’annonce du licenciement par l’employeur
Garder à l’esprit que l’on n’est pas dans son état normal d’objectivité est une étape importante de la suite des événements et une tierce personne, qui rédigera un compte-rendu qui pourra être utile, sera la garantie de bien saisir tous les aspects de la démarche. Si ce tiers est votre avocat qui vous connaît déjà, vous pourrez vous reposer sur sa compétence mais aussi être rassuré quant à la conformité légale de la proposition qui vous sera faite.
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L’adage populaire dit qu’il vaut mieux un bon accord qu’un mauvais procès. Si en plus de la douleur de perdre son emploi, il faut ajouter des procédures aux prud’hommes, fastidieuses et longues, il sera d’autant plus difficile de tourner cette page pénible de sa vie professionnelle. Si les choses se passent mal, avoir dès le début de la procédure à ses côtés un professionnel expert en droit du travail, sera un gage d’efficacité immédiate pour organiser les recours. Être licencié n’est plus une fatalité, votre avocat vous aide à vous en sortir dignement.
Organiser sa défense professionnelle et morale
Même s’il n’y a pas de conflit manifeste entre l’employeur et l’employé en voie de licenciement, il existe de nombreux aspects qui peuvent impacter la procédure et qui ne sont pas forcément connus de l’une ou l’autre partie. Si l’employé s’estime lésé d’une façon ou d’une autre, son avocat conseil saura amener l’employeur vers une négociation à l’amiable d’une indemnité supplémentaire à l’indemnité légale en lui faisant apparaître le risque de perdre aux prud’hommes.
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Il organisera très tôt la rédaction d’attestations et de témoignages de collègues ou d’autres intervenants dans le cadre du travail, ceux-ci étant peut-être moins accessibles par la suite lorsque l’employé licencié aura quitté les lieux. Il sera en mesure de dénicher toutes les erreurs potentielles que l’une ou l’autre partie pourrait commettre de bonne ou de mauvaise foi.
Il sera également là pour empêcher que l’employé ne se lance dans des procédures, mû par sa rancœur ou son ressentiment, qu’il n’aurait aucune chance de gagner. Mais l’avantage le plus évident est d’avoir dans cette étape difficile, une personne représentant un rempart entre soi et la difficulté. Parce qu’un licenciement, peut aussi être une chance. On ne s’en rend souvent compte que bien plus tard avec du recul.
C’est aussi le moment de se remettre en question, de s’interroger sur son avenir, et quelquefois de redynamiser sa vie et pourquoi pas de changer d’orientation et faire ce qu’on voulait depuis longtemps. On peut envisager une nouvelle formation, changer de région géographique et peut-être arriver à un meilleur vécu professionnel. L’important est de s’occuper enfin de soi en confiant tout le côté technique et pénible à son avocat qui tirera le meilleur parti de sa situation qui est sûrement beaucoup moins désespérée par rapport à ce que l’on a envisagé au départ.