À l’heure actuelle, les médias commencent sérieusement à faire paniquer les gens qui ont placé leurs pépètes dans les marchés immobiliers au Québec et, dans une moindre mesure, dans le reste du Canada. Il semblerait que les prix commencent en descendre tout doucement, et qu’un choc plus puissant encore pourrait frapper le marcher bientôt.
Lire également : Comment créer de belles allées dans votre jardin ?
Si on se fie à différents économistes, les prix étaient sensés s’écraser d’au moins 10% lors de l’année 2013… et si on se fie aux chiffres encore plus récents, l’île de Montréal serait particulièrement touchée par un surplus de condos à vendre. Ce n’est pas du tout un bon signe pour le niveau des prix à venir.
Face à ce constant, quel type d’attitude faut-il adopter à l’égard de l’investissement dans le monde immobilier? Une approche rentre-dedans (on achète tout de suite parce qu’on a pas envie d’attendre une potentielle baisse des prix) ou une approche nettement plus patiente?
A lire aussi : Comment choisir un matelas 2 places ?
Plan de l'article
La solution tampon: louer un condo?
En attendant que vous puissiez déménager dans cette propriété qui est la vôtre, si vous sentez absolument le besoin de changer d’air, vous pourriez considérer la location d’un condo. Ça demande un gros déménagement pour environ 1 à 3 ans d’attente subséquente, mais c’est une bonne façon de combler un besoin immédiat. En effet, certains condos sont offerts complètement meublés, ce qui veut dire que vous n’aurez pas à charrier de gros meubles ou à vous équiper en électroménagers pour le moment. Comptez un premium qui peut aller jusqu’à quelques centaines de dollars par mois, si vous allez vraiment pour quelque chose de beau, sinon ce sera un peu moins grave.
Espérons que votre retraite ne sera pas compromise par la baisse du prix du logement.
La pression s’accentuera
Au fur et à mesure que les gens ne réussiront pas à vendre leurs condos à cause du manque de demande pour les nouvelles habitations, ils n’auront pas d’autre choix que celui de couper dans le prix de leur chère propriété. À ce moment-là, tel un astucieux vautour, vous pourrez aisément négocier les prix de la propriété vers le bas comme l’autre personne n’aura aucun pouvoir et que, si elle n’accepte pas votre offre, son prix diminuera encore plus lorsque la crise empirera.
Au final, ne vous empêchez pas de vivre
Si vous sentez que le bonheur de posséder votre propre propriété éclipserait tout le reste et que les milliers (sans doute les dizaines de milliers) de dollars ne valent pas ça, alors achetez quand même en partant en chasse de la bonne affaire.