Ah, la belle époque des aventures en mer. Tant de gens, en regardant les émissions telles que Sinbad le marin, ont développé un désir profond de se lancer à la conquête des océans. D’autres se sont plutôt extasiés devant les exploits de nos explorateurs célèbres, qui ont engendré la colonisation de l’Amérique vers les années 1600 (tout en décimant les amérindiens, mais ça c’est une autre histoire). Enfin, de nombreux enfants rêvent d’être des pirates chasseurs de trésors et d’amasser d’immenses richesses lors de leurs aventures.
Cependant, la vie d’un navigateur n’est pas tout à fait bucolique. À l’époque, de nombreux aventuriers sont morts en choisissant la vie marine. Les raisons qui ont causé leurs destins sont multiples : explorons ensemble plus en détail comment tout ça a pu se passer.
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Le feu, très dangereux en bateau
Certains expertes disent que le feu était (et est encore aujourd’hui) une des pires menaces qui planent sur un équipage. Ça paraît en effet logique : une embarcation faite entièrement de bois doit flamber assez vite lorsque des étincelles sont faites! Avant, on limitait l’usage des fourneaux aux cuisiniers aux journées où la mer était très calme : sinon, les choses auraient pu très mal tourner dans les cuisines du bateau et un incendie aurait été inévitable. D’ailleurs, dans les orages, la foudre ne risque pas seulement d’entraîner la destruction du mat : l’embrasement du navire est également à craindre dans ces situations.
Les attaques de pirates
Les plaisanciers qui font du voilier ou du bateau à quelques kilomètres de la marina n’ont aucunement à se soucier de se faire aborder… mais ceux qui se rendent sur l’océan font face à une situation complètement différente! La piraterie est un fléau qui existait déjà à l’époque de l’antiquité. Jules César, alors qu’il voyageait en direction de l’Orient, fut lui-même capturé par es flibustiers et libéré en échange d’une rançon. Bien entendu, comme l’homme disposait de moyens colossaux, il en profita pour dépêcher une flottille afin de venger cet affront.
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Aujourd’hui, il faut noter que la piraterie existe encore. Les eaux de la Somalie sont particulièrement reconnues pour être fréquentées par des pirates cruels. En 2011, par exemple, 439 incidents ont impliqué des pirates : c’est un chiffre qui, étonnamment, est en hausse depuis la dernière décennie!
La maladie
Vous avez sans doute déjà entendu parler du scorbut : c’est une des maladies marines qui aura fait le plus de victimes. En gros, suite à un séjour prolongé en haute mer, les marins finissaient par développer de sévères carences en vitamine C. Bien que la fatigue était le premier symptôme de cette affliction, on dénombrait par la suite des œdèmes sur les membres, un déchaussement des gencives, , des hémorragies, une perte de dents et éventuellement, la mort!
En 1600, un rapport de la marine britannique annonça que près de 10 000 marins étaient morts à cause du scorbut. On découvrit 4 ans plus tard que le jus de citron ou d’orange faisait des miracles contre cette maladie; il fallut toutefois attendre jusqu’à 1795 avant que la Royal Navy se mette à fournir des rations de jus de citron à ses équipages.
Le Triangle des Bermudes
Des légendes disent que les bateaux qui se rendent dans cette zone de 4 millions de kilomètres carrés sont incapables d’en ressortir. Bien des hypothèses scientifiques ont été élaborées afin de justifier comment une zone pourrait être aussi dangereuse pour les marins; toutefois, il est assez difficile d’en arriver à un raisonnement exact. Certains pensent que les perturbations magnétiques seraient en cause; d’autres avancent plutôt que des flatulences océaniques, soit des émissions sous-marines de gaz inflammables, réduisent l’aptitude des bateaux à flotter et les entraînent vers le fond de l’océan.
Enfin, certains experts, dont le bibliothécaire américain Larry Kusche, avancent qu’on a fortement exagéré le danger du Triangle des Bermudes.
Une carte de la fameuse zone.
Les tempêtes
Enfin, notons que la rage de la mer était et est encore aujourd’hui un facteur que les marins peuvent difficilement combattre. Lorsque les éléments se déchaînent et que les vagues s’abattent sur la coque du navire, il faut beaucoup de sang froid et de bonnes habiletés de gestion d’un bateau pour éviter les dégâts. Comme mentionné précédemment, il y a même le danger de la foudre qui place une pression supplémentaire sur les navigateurs.