Les dépenses liées aux obsèques ne cessent de monter en flèche depuis quelques années. Les financer devient ainsi de plus en plus difficile. Heureusement que plusieurs options existent en France pour les prévoir.
Banques, succession et prévoyance obsèques
Après avoir consulté le devis proposé par les pompes funèbres, il se peut que les proches du défunt découvrent que la somme qu’ils ont en main est insuffisante. Dans ce cas, rien ne les empêche de demander le déblocage des comptes bancaires de celui-ci pour un prélèvement d’une somme pouvant atteindre les 5000 euros. Cette mesure peut aussi s’étendre aux livres de caisse d’épargne et aux comptes-chèques postaux de l’individu décédé.
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La loi autorise aussi les héritiers à prélever jusqu’à 1500 euros des successions pour assurer la couverture des frais.
Toute personne souhaitant mettre ses proches à l’abri d’obsèques trop chères susceptibles de les endetter peut souscrire un contrat obsèques. En procédant ainsi, elle s’assurera que lors de son décès, l’agence funéraire de son choix recevra un capital suffisant pour des funérailles dignes. Celle-ci est soumise à des clauses du contrat relatives à la nature des services funéraires à fournir.
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Aide de l’État et des collectivités
Il est aussi possible pour tout individu de constituer un capital décès auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie. Il est toutefois nécessaire de remplir l’une des conditions suivantes pour en bénéficier au moment de son décès :
- exercer un emploi moins de trois mois avant le décès
- être inscrit à Pôle emploi
- être bénéficiaire d’une pension invalidité
Des aides similaires existent aussi auprès de la Mutualité sociale agricole et du Régime social des indépendants. Enfin, il faut noter que les communes sont tenues de prendre en charge les frais des funérailles des individus qui trouvent la mort sur leur territoire communal si leurs proches n’ont pas assez de moyens pour pouvoir organiser leurs obsèques. Bref, il existe différents moyens pour financer les obsèques.