Paris doit rester le chef de file du tourisme mondial

Mme Hidalgo semble déterminée à décourager les acteurs du tourisme, avec les résolutions pénalisantes adoptées récemment. Il est nécessaire que les entrepreneurs se rassemblent face à cette situation…

Un recul conséquent

Certaines décisions prises dernièrement démentent les campagnes initiées par la Mairie pour encourager le tourisme. Elles démontrent plutôt à quel point Mme Hidalgo et son équipe se désintéressent de cette activité. Les voies sur berge bloquées, les boutiques fermées le dimanche et le coût exorbitant du stationnement des autocars vont léser durablement le secteur. Désormais, Paris qui fut la première destination touristique mondiale recule derrière d’autres capitales, qui ont su composer des offres adaptées aux demandes actuelles, tandis que la municipalité s’évertue à dicter des mesures surannées. Et c’est le développement économique de la ville qui en pâtit.

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La destination Paris est de moins en moins prisée, et cette régression n’est pas seulement due aux attaques terroristes subies fin 2015. Il s’agit aussi des résolutions de la municipalité, qui se révèlent catastrophiques.

Mesures restrictives et pression fiscale

Actuellement, les autocars sont réduits à rouler dans la capitale faute de parking consacré, et ne peuvent plus s’arrêter devant les hôtels où descendent les touristes. Les voilà condamnés à émettre plus de gaz ! Quant à l’interdiction aux modèles fonctionnant au diesel de circuler dans Paris à partir de 2020, elle obligera les autocaristes à céder leurs véhicules aux concurrents internationaux. Les autocars hybrides constitueraient une solution adéquate, mais il n’en existe pas encore pour les longs voyages.

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Concernant le commerce en général, tous les opérateurs sont éreintés par la pression fiscale depuis quelques années. Les taxes tendent à augmenter : taxe de séjour, droit de terrasse, taxe sur le ramassage des ordures ménagères, sur les panneaux publicitaires, etc. Même le coût de stationnement des autocars a triplé. Malgré une prétendue stabilisation fiscale, la pression s’accroît et tous les tarifs concernant les prestations de la municipalité sont en hausse. Si Mme Hidalgo veut que Paris imite Rome, elle expose la ville à un piège économique.

En fait, la situation oblige les entrepreneurs touristiques et de loisirs comme TourCom à se joindre afin d’ouvrir les yeux à un exécutif qui semble aveugle aux impacts de ses mesures néfastes pour l’économie.