Un tiers des 6-18 ans sont en souffrance psychologique !

Google+ Pinterest LinkedIn Tumblr +

etudiantOn savait déjà que la souffrance psychologique ne touchait pas que les adultes mais l’UNICEF a récemment dévoilé des statistiques effrayantes concernant le malaise grandissant des enfants et des adolescents. En effet, d’après la deuxième édition de la consultation nationale sur les enfants et adolescents publiée le mardi 23 septembre, 36,3% des jeunes de 6 à 18 ans ayant participé à la consultation nationale seraient considérés comme étant en souffrance psychologique.

Si une majorité des enfants et des adolescents se sent plutôt bien sa vie, ce n’est pas le cas de 36,3% de ces jeunes qui seraient notamment fragilisés par le maillage social au sein duquel ils évoluent. Autre chiffre interpellant issu de cette étude qui a été menée du mois de mars au mois de mai 2014 sur 11.232 jeunes de 6 à 18 ans : 17,3% d’entre eux seraient en situation de privation !

Lire également : Téléphone portable perdu ou volé : comment le localiser ?

Comment un jeune se retrouve-t-il en situation de détresse psychologique ?

De nombreuses raisons peuvent expliquer qu’un jeune se trouve dans un cas de détresse psychologique et tous les jeunes n’auront bien évidemment pas la même réaction face à ces facteurs. Cependant, le rapport de l’UNICEF met en évidence différentes variables qui peuvent pousser à cette détresse psychologique :

  • La privation : 17,3% des enfants français interrogés sont en situation de privation qui concerne aussi bien la possession d’un ordinateur, d’un smartphone ou la possibilité de partir en voyage scolaire. Mais ce n’est pas tant la privation qui entraîne la souffrance que les effets qui l’accompagne comme l’exclusion sociale par exemple.
  • L’insécurité : 82% des jeunes interrogés se sentent en sécurité dans leur quartier mais près d’un tiers (29%) reconnait qu’il y a de la violence dans leur quartier ou leur ville.
  • La situation familiale : Si les jeunes ont souvent des relations tendues avec leurs pères ou leurs mères, le pourcentage monte à près de 50% lorsqu’il s’agit d’un enfant vivant dans une famille monoparentale !
  • Le genre : les filles ont 1,71 fois de plus de risques de souffrir psychologiquement que les garçons.
  • Le contexte scolaire : Les jeunes qui éprouvent l’angoisse de ne pas réussir à l’école ont 2,22 fois plus de risques de souffrir psychologiquement. Aussi, 39% des enfants interrogés indiquent qu’ils pourraient être harcelés par d’autres jeunes dans le milieu scolaire (même si 86% s’y sentent en sécurité).

Lorsqu’on remarque qu’un enfant fait face (ou pourrait faire face) à des souffrances psychologiques, il est essentiel d’ouvrir un dialogue avec lui afin d’essayer de comprendre ses craintes et de les apaiser. Dans certaines situations, l’aide d’un psychologue peut également s’avérer utile (voire indispensable).

A lire en complément : Quelle assurance scolaire choisir pour le collège ?

Pour aller plus loin :

Partager.