Nourrissons morts à Chambéry : les poches viennent d’un laboratoire français, le parquet ouvre une enquête

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Les parents dont leurs nourrissons sont morts contaminés par des poches alimentaires ont décidé de porter plainte contre l’hôpital de Chambéry. En effet, les poches de nutriments mis en cause dans la mort de 3 nourrissons proviennent d’un laboratoire français. Les autorités de l’hôpital n’ont pas voulu préciser le nom du laboratoire, mais précisent que la structure sanitaire assumera toutes ses responsabilités. Pour le gouvernement, il a annoncé le retrait du lot de poches concernées. Le parquet de Chambéry a déjà ouvert une enquête.

Les parents sont inconsolables

Déjà, un 4e enfant présentait des symptômes identiques et a pu être sauvé. Le premier bébé décédé s’appelait Cloé, un prématuré qui est né après 6 mois de grossesse. « On l’avait dans nos bras tous les jours et elle ouvrait les yeux, nous souriait », précisaient ses parents. Son état de santé s’est rapidement dégradé un mois plus tard et le bébé est mort 3 heures plus tard. Même scénario pour Théo, un autre bébé qui est mort à cause de cette bactérie alors que tout allait bien. « On a gâché nos vies » racontent ses parents.

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Des poches de nutriments contaminées par une bactérie

Pour le 3e nourrisson, Millie, il avait été hospitalisé pour insuffisance respiratoire. Bien qu’il ne fût pas prématuré, il devait être intubé, car il ne parvenait pas à respirer tout seul. Peu avant sa mort brutale, son état s’était largement amélioré et il respirait beaucoup mieux. En effet, après avoir installé la poche en début de soirée, il est mort avant minuit. Pour le 4e nourrisson, il a pu être sauvé in extremis et l’hôpital a tenu à expliquer aux autres parents que les poches servant à alimenter les nourrissons par perfusion étaient contaminées par une bactérie. Les 3 familles n’ont pas hésité à déposer plainte contre l’hôpital pour homicide involontaire.

Bien qu’ils affirment ne pas en vouloir particulièrement à l’hôpital, ils aimeraient savoir s’il existe d’autres cas de contamination ayant conduit au décès d’un enfant, notamment s’il dispose d’une hotte à flux laminaire horizontal. Lorsque l’infection a pu être découverte, les experts ont pu confirmer que les 6 poches restantes au niveau de l’hôpital étaient toutes contaminées. Ce qui est un scandale pour les familles et pour l’opinion. Après avoir pris les mesures idoines, il n’y’a plus dans les hôpitaux des produits semblables à ceux qui ont été utilisés dans l’hôpital de Chambéry.

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