Placer son père dans une maison de retraite n’est jamais un moment facile dans la vie d’un adulte. C’est à la fois un geste d’impuissance face à la dure réalité du vieillissement mais également un geste qui ne porte pas honneur au temps passé par le père à s’occuper de l’enfant pendant toutes ces années.
Afin de repousser ce moment pratiquement inévitable, il existe certaines solutions. Aviez-vous déjà pensé à adapter un logement pour les aînés? Comme les appartements à louer ne sont généralement pas pensés pour une personne en perte d’autonomie, ce sont généralement des travaux qu’il faut réaliser soi-même. Voici un petit guide d’étapes à suivre pour réussir l’adaptation.
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Votre grand-papa a besoin de vous!
Plan de l'article
Bénéficier du programme de la SCHL
En premier lieu, si vous pensez à vous lancer dans les travaux, il serait très pertinent de profiter des subventions que la SCHL offre aux occupants ou aux propriétaires de l’édifice. Il existe d’abord diverses conditions à respecter :
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- La personne aînée doit avoir plus de 64 ans et souffrir d’une perte d’autonomie selon les normes gouvernementales.
- Le logement qui sera adapté à ses problèmes doit être sa résidence permanente au moment des travaux.
- Elle ne doit pas disposer d’un revenu trop élevé (le seuil sera fixé indépendamment dans chaque région du Québec).
L’argent offert par la Société Canadienne d’Hypothèques et de Logement devra toutefois être remboursé si l’occupant quitte le logement moins de 6 mois après que la subvention ait été versée. On parle de montants qui peuvent aller jusqu’à 3 500$ selon les travaux effectués.
Ce qui peut être considéré dans la subvention
Pour qu’une adaptation soit considérée par la SCHL, elle doit aussi remplir certains critères bien simples. D’abord, elle doit être permanente ou être fixée à la propriété. Son rôle doit être de contribuer à faciliter l’accès aux fonctionnalités de base du logement (avoir un toit, se nourrir, dormir…). Enfin, on dit que la sécurité de la personne aînée doit être améliorée par les investissements réalisés. On ne pourra pas acheter un divan en cuir de cheval simplement sous prétexte qu’il rehausse les fonctionnalités de base du logement, puisque celui-ci ne contribuera pas à la dite sécurité. On parlera plutôt de barres d’appui dans la salle de bain, d’installation d’aires de rangement plus facilement atteignables, etc.
Malheureusement, on ne peut pas financer l’achat d’équipement de déplacement comme les marchettes via ce programme.
Suivre l’évolution de l’état de la personne aînée
Ce n’est pas parce qu’on installe une barre d’appui dans la salle de bain que le parent sera en sécurité pour le restant de ses jours. Au fur et à mesure que l’autonomie pourrait se dégrader, il pourrait être nécessaire de continuer d’améliorer l’appartement, parfois sans subvention. Une plateforme d’accès pour les fauteuils roulants sera parfois nécessaire si la personne ne peut franchir les marches, par exemple. Tentez de comprendre le quotidien de l’aîné que vous tentez d’aider et voyez ce dont il a vraiment besoin : chaque situation sera différente.